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Photo du rédacteurIsabelle

J'ai vu.... "Life : origine inconnue"

Dernière mise à jour : 24 oct. 2019


Cet article est une critique du film "Life : origine inconnue", si vous ne désirez pas avoir de spoilers, je vous conseille de vous arrêtez là ! ;)


Donc j'ai vu "Life : originie onconnue" réalisé par le suédois Daniel Espinosa, mais produit par les USA. "Life" raconte les mésaventures d'une équipe d'astronautes scientifiques qui découvrent la première forme de vie extra-terrestre venue de Mars (comme c'est original...). Bien mal leur a prit de vouloir absolument redonner vie à cette petite cellule, car malheureusement elle va les bouffer littéralement avec cette grande leçon de morale qui est : "pour survivre il faut tuer" ou du moins se défendre , car en gros oui nous sommes quand même très très couillons, nous les humains. C'est quand même de notre faute si cette pauvre petite cellule se prend un coup de jus électrique, tout comme le pauvre rat qu'on voit attaché à côté et qui est tout aussi agressif parcequ'il doit se prendre des piqûres en veux-tu en voilà. Enfin, la première justification qu'un rat se trouve là, ce n'est pas pour montrer la cruauté immonde des humains face à d'autres espèces, (parcequ'en plus on ne voit aucun humain de ce film tripoter le rat, il est juste là comme un gros tas sur la table), non, en fait, il est juste là pour montrer comment la bestiole martienne va bouffer tous les humains les uns après les autres. Voilà, tu as vu, ça va être être douloureux et dégueulasse, je t'ai prévenu, maintenant c’est ton tour.


Donc les pauvres humains se défendent comme ils peuvent quand ils s'aperçoivent qu'ils ont fait une petite boulette. Finalement, la vie extra-terrestre là, on s'en fout un peu, il faut sauver les 6 milliards de clampins qui sont sous nos pieds. Donc on voit d'avance, gros comme une maison, le sacrifice libérateur de ses gentils astronautes à, à peine, un 1/4 du début du film. Après la blague c'est de savoir dans quel ordre les gars vont se faire déglinguer. Ce qui est rigolo dans ce film, c'est qu'ils ont voulu faire Benetton dans l'espace. Il manque juste un représentant des rebeux et puis je pense qu'on y est. Bon , ils n'ont pas mis de chinois, pour une fois, mais un japonais. Sans doute la revanche des producteurs qui n'ont pas eu les financements chinois attendus. Tiens, prends ça ! Tu seras pas représenté dans le film, sale chinois, je te mets un japonais pour la peine. Donc voilà, on a un asiatique, ensuite on a un mec blanc super courageux, qui donne sa vie à chaque instant pour les autres, devinez qui c'est ? Si vous avez dit l'américain, vous avez gagné. L'autre mec est malade, c'est tout ce qu'on sait, à part qu'il n'aime pas les autres humains et qu'il préfère l'espace et ses rayons cancérigènes. Enfin, il va essayer de sauver l'humanité quand même, mais il va rater, c'est vraiment qu'un branque ce gars. Il y a deux femmes. Ca change. D'habitude il y en a une. Le quota augmente, ça fait plaisir. Une blonde et une brune, c'est chouette l'égalité. En plus une des deux est commandante et de l'est, ça fait beaucoup pour une seule femme. Alors du coup, elle mourra dans d'atroces souffrances. Et il y a le black. Pour une fois, ce n'est pas lui qui meurt en premier, ça a bien failli pourtant, mais bon, comme il représente l'Europe et les handicapés, ils ont préféré le faire sauver par les USA et se faire gangrener par la bestiole ensuite, c'était plus sympa.


Bon, je suis méchante là, mais il y a quand même du bon dans ce film. La réalisation reste très très très classique mais reste propre. On peut noter quelques passages de suspens bien menés, parceque être prisonnier dans une petite capsule au milieu de l'espace intersidéral avec un truc qui bouffe tout, c'est toujours un poil stressant. Donc ça marche quand même un peu.

Mais ç'est très loin de valoir un bon Alien (qui sortira dans pas longtemps). On dirait presque un apéro avant le début du vrai repas. Bon après, ça reste ridicule sur certains points. Pas seulement le fait que dans le casting ils ont voulu représenter toute l'espèce humaine, mais aussi par des actes. Déjà ils décident d'appeler le truc gluant : Calvin. Pas de Calvin et Hobbes, le gentil petit garçon rêveur, mais de Jean Calvin. Et ils décident de l'appeler Calvin jusqu'à la fin du film. Franchement moi je l’appellerai plus depuis longtemps, surtout si je voyais ce truc digérer mon pote de l'intérieur. Alors, voilà, nos scénaristes ont voulu donner une petite profondeur à l'histoire. Donc on va essayer de décrypter : la chose s'appelle Calvin. Si vous ne savez pas qui c'est : google est ton ami. En gros c'est un théologien qui a fichu le boxon dans la religion au XVIe siècle.


Maintenant, dans ce film, le Calvin, au début tout gentil, va vite devenir incontrôlable. Donc on va dire que la religion créée par les hommes, va détruire l'humanité, enfin surtout le protestantisme, parcequ'il ne faut pas trop toucher à la religion catholique non plus hein... Les humains se révoltent, essayent de tuer Calvin par tout les moyens et ce gros bâtard va finir par grandir de plus en plus vite et devenir de plus en plus intelligent (il sait conduire une navette comme un humain surentraîné, soit on est vraiment nul, soit c'est un génie). Pour finalement aller s'implanter sur Terre.Si les financiers sont contents, on aura une suite avec Calvin qui ravage l'humanité tel un virus ou plutôt un Messie tombé des cieux. Bref : la religion, c'est le bordel mais au moins ça ressoude les humains entre eux. Ouf !


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