
Pour rappel, il est important de préciser que Creation of the Gods est une adaptation du livre L’Investiture des Dieux, un roman historique et fantastique datant de la dynastie Ming (fin XVIe, début XVIIe siècle). Celui-ci raconte la lutte entre le dernier roi des Shang et le fondateur de la dynastie Zhou. Les deux camps sont aidés par de nombreux personnages dotés de pouvoirs extraordinaires qui seront divinisés après leur mort, d’où le titre de l'ouvrage.
N’hésitez pas à lire l’article sur le premier opus ici !
Ce deuxième volet de la trilogie nous permet de retrouver Ji Fa, qui est retourné dans sa ville natale, Xiqui, dont il est désormais le seigneur après la mort de son père et de son frère aîné. Sachant une attaque imminente de l’empereur, il va tout faire pour tenter de défendre sa ville et surtout ses habitants, tout en étant persuadé de ne pas être à la hauteur et de ne pas mériter la confiance de ses sujets. Mais avec le soutien du taoïste Jiang Ziya et de ses proches, il pourra prouver sa valeur.

À la capitale, l’empereur, aux portes de la mort et bien décidé à se venger, envoie la cheffe de guerre Deng Chayu prendre Xiqui et ramener la tête de Ji Fa. Déterminée à faire ses preuves – elle qui n’a vécu que sur des champs de bataille – elle part avec la ferme intention de punir le traître.
Parallèlement, une autre intrigue se met en place : le fils de l’empereur, laissé pour mort, est ramené à la vie et hérite de pouvoirs quasi divins. Il peut désormais changer de forme, ce qui le rend presque imbattable. Cependant, il est animé par la colère et la haine qu’il porte à son père. On le met en garde : s’il souhaite mériter l’investiture des dieux et se venger, il ne doit pas se laisser dominer par sa colère et ne doit surtout pas se rendre seul à la cité impériale.
Ce volet tourne principalement autour de la bataille de Xiqui, qui se déroule en plusieurs actes. Honnêtement, je n’ai pas vu passer les 2h30 de film. Les effets spéciaux (mis à part la forme déifiée du prince héritier) m’ont semblé bien plus réussis que dans le premier opus. Comme précédemment, les scènes de combat et d’action sont haletantes et extrêmement bien chorégraphiées. Les trois scènes post-générique (à ne pas rater) nous introduisent à une menace bien plus effrayante que celle de l’empereur et de son amante renarde. Elles savent d’ailleurs capter notre attention par les enjeux présentés dans ces scènes que l'on aurait pu rater. En effet, ce film nous donne de l'espoir pour les héros, espoir dangereusement abimé par ces scènes. En tout cas, c'est largement assez de teasing pour nous donner envie de découvrir le troisième et dernier film.
À mon sens, ce deuxième opus est encore meilleur que le premier. Il a su éviter les longueurs d’exposition et se concentre davantage sur l’action et l’émotion.

Point bonus pour Gordy Haab à la musique : comme dans le précédent film, il ne cesse de nous surprendre. Il passe des rythmes de guerre épiques à la ballade romantique avec une justesse touchante.
Si vous avez aimé le premier film, foncez en salle dès le 26 février 2025
Comments